La Canaille - La nausée

J'ai découvert La Canaille par hasard en 2011 avec l'album Par temps de rage. Et ce fût une claque ! L'album termina premier dans mon top albums 2011 et il est toujours dans mes indispensables.

Trois ans à attendre une suite à ce coup coeur...et quand on lance enfin l'écoute de ce nouvel album, l'attente est forcément énorme. Mais je n'avais pas beaucoup de crainte car le titre "jamais national" sorti en juin pour annoncer l'album laissait présager le meilleur et dans la continuité du précédent.

En effet, La nausée reprend les thèmes cher à La Canaille (injustice, société malade, misère, révolte) avec la même rage, justesse, émotion voir poésie. Toujours aussi revendicatif donc avec des mots qui continuent de claquer.
Avant de rédiger la chronique, j'ai réécouté par temps de rage et au final la nausée est encore plus riche.
J'ai particulièrement aimé : Redéfinition (c'est la canaille et bien j'en suis !), Jamais nationale (pour tous ceux qui ne se définissent pas par un drapeau), Encore un peu (un texte poétique sur la vieillesse), Omar (avec ses crachats poétiques de la rue),Desséchée (un texte juste sur la mort du couple) et Briller dans le noir qui termine le disque sur une note un peu différente avec le featuring de Sir Jean ((Le Peuple de l’herbe) qui apporte sa touche ragga.

Ce titre est peut-être un indice pour les prochains projets de l'artiste, car apparament la nausée est la fin d'un triptyque commencé en 2009 avec Une goutte de miel dans un litre de plomb...A suivre donc

La Canaille est également à suivre sur scène où il vous communiquera sa rage contagieuse et n'oubliez pas, il n'écrit pas pour rimer mais pour exprimer !