The Race - In my head it works

Mélangez des influences de Coldplay, U2, Low et des références plus traditionnelles de rock anglais(Arcade Fire, The National) et vous obtenez The Race.

Si le leader du groupe se défend de ses références en disant qu'il n'a pas le temps d'écouter les groupes précités, en temps qu'auditeur on a du mal à ne pas faire la comparaison. Surtout si on découvre seulement maintenant The Race. Alors on peut penser que le groupe manque encore d'identité pour proposer un album qui tienne dans le temps. En effet, même si In my head it works s'écoute bien, on n'en gardera pas un souvenir impérissable.

Par contre les fans de la première heure se sentiront plus concernés par ce projet. Beaucoup d'entre eux ayant contribué à le financer après que le label Shifty Disco ait mis en place un fond de soutien réussissant à lever 25000£ auprès de particuliers en échange d'un intéressement sur le potentiel succès de l'album. D'un point de vue marketing et commercial, cette nouvelle approche courageuse semble bien plus ingénieuse que le sponsoring d'entreprise. "Pour moi, tout est en rapport avec cela", dit Dan. "Le but est d'inviter les gens à sortir de chez eux pour venir nous voir et à acheter nos albums parce qu'ils se reconnaissent dans nos chansons, pas parce qu'ils ont vu une publicité ou qu'on leur a bourré le crâne avec notre musique. C'est cela à quoi on aspire". Belle mentalité, reste plus qu'à élargir leur culture musicale pour intéresser durablement un nouveau public.