Lilea Narrative revient avec Echantillodrome, son second album, plus abouti que le premier. Dans l'interview qu'il m'a accordé, Lilea Narrative nous précise : "mon deuxième album est dans une énergie assez différente du premier. Mon principal souci était de ne pas me répéter, de prendre un nouvel angle d'attaque, plus dynamique dans mes compositions, en travaillant les rythmiques et la mélodie de manières différentes" (Lire la suite).
Un vai album de beatmaker à ranger dans le même bac que Guts, Wax Tailor, Vadim ou Dj Shadow.Il fait d'ailleurs un clin d'oeil à ce dernier sur le morceau "Automne". Comme il le dit dans l'interview, il y une ligne de piano qu'il a faite en ayant le fameux "organ donor" de Shadow en tête...
La particularité de cet album c'est la capacité à nous prendre à contre-pied. On s'attend à un beat fluide, une instru classique, un flow linéaire, mais presque à chaque fois des breaks viennent "déstructurés" les morceaux.
Je n'ai pas souvenir d'un album où les breaks sont utilisés autant sans que ce soit saoulant. Rien que pour cet exploit technique Echantillodrome vaut la peine d'être écouté.
Quelques morceaux sont tout de même structurés plus classiquement mais n'en sont pas moins intéressants : "Some change", "Hill House", "Transport" (très wax tailorien) et "Be kind".
Les breaks sont souvent amenés par les scratchs posés par Blockbass (découvrez comment ils ont travaillé ensemble dans l'interview)
Et pour les mcs en featuring on retrouve les excellents Perseph One et Napoleon Maddox ! (découvrez comment ils ont travaillé ensemble dans l'interview).
Lien permanent vers Lilea Narrative Echantillodrome
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